mardi 25 novembre 2008

Fahrenheit - Dior 1986 : les potes, les autres et moi ??



Bien avant les autres décrits ci-avant ou ci-après, Fahrenheit est tout de même mon premier vrai coup de coeur olfactif et celui par qui la passion a commencé, alors que je n'étais qu'un petit ado. En 1986, jamais rien n'avait été aussi original à mon nez . Coup de foudre pour le flacon, et pour ce qu'il y a dedans. Ce qui m'a tout de suite frappé, c'est la note florale de muguet et de violette associée au cuir, laissant l'impression d'avoir un parfum bien masculin qui ne sente pas comme les autres, ces "fougères" mièvres et viriles à cette époque peu glorieuse de la parfumerie pour homme. Sur la peau, les bois de cèdre et de vétiver apparaissent sur un fond matiné de quelques muscs blancs et de cuir souple, qui perdure. Un succès dont Dior peut être fier ! Encore aujourd'hui, on le croise souvent dans la rue, à la terrasse d'un café ou dans le métro, et il semble franchir les classes, les ages et les codes. Bref, un parfum que l'on a plaisir à redécouvrir, à sentir, à porter parfois, mais pas tous les jours ... car il me donne vraiment le sentiment de sentir comme les potes, les autres ... et moi ?

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